Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés. PABLO NERUDA
C’est avec bonheur que nous retrouvons notre petite Léa qui est londonienne depuis quelques jours.
Où classer cet article ? Dans les retrouvailles, dans le mot de la fin, dans les défis ?
A ce propos, les défis !!! Vous attendez tous le dernier défi, celui du Brésil : « se travestir dans un lieu public »
Sorry, very sorry, nous déclarons forfait sur ce dernier sujet, trop difficile… et puis, faire un montage maintenant que nous sommes rentrés, le cœur n’y est plus ! Alors, nous présentons nos excuses à nos amis périgourdins. Donc pas de défi, pas de bêtisier, pas de bonus… alors un lot de consolation…
Vous ne visiterez pas la jolie capitale londonienne sur notre blog, nous avons manqué de temps. Alors juste quelques photos prises les rares fois où nous sommes sortis du métro pour voir une chambre, rencontrer une agence immobilière, ouvrir un compte bancaire (échec d’ailleurs !), … bref, nous avons accompagné un peu notre petite Léa qui reste à Londres !
Une certitude, ce que nous avons vu nous donne très envie de revenir pour continuer la découverte.
Ce qui est appréciable lorsque l’on visite un pays c’est d’avoir un contact sur place. A Londres, il s’appelle « Elisabeth » ! Mais quelle déception, elle nous a tout simplement ignorés, préférant recevoir un personnage semble-t-il plus important. Ca arrive !!!
La semaine passe en un éclair, nous approchons à grands pas du 22 octobre 2016, midi, et de notre rendez-vous devant Big Ben. Mais comme on dit aux enfants, « encore deux dodos ! ».
Et puis il faut penser aux ballons, qui puissent s’envoler. Nous sommes pris à notre propre défi car trouver de l’hélium en plein centre de Londres, c’est une gageure ! De bon matin, nous partons récupérer nos ballons commandés la veille dans une boutique spécialisée. Combien ? 5 ou 6 ? C’est ridicule ! Allez, 10 ! Oui mais, on sait jamais, on peut en prendre 15 ? Ça va pas passer dans le métro ! On prend le bus alors ! Bon, finalement, nous en prenons 20, même pas peur !!!!
Tic tac, tic tac, tic tac… Nous savons que nous ne serons pas seuls, Léa est avec nous ! Nous arrivons devant Big Ben, le palpitant bien en marche. Et le moment tant attendu arrive, l’émotion est à son comble.
Vous avez été quelques uns à regretter de ne pouvoir nous retrouver, vos petits mots, vos pensées nous ont touchés et vous étiez dans nos cœurs.
Il est midi, vous êtes là, vous êtes tous là !
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C’est la fin du voyage, mais c’est la fête, c’est la joie de vous retrouver. Nous voudrions que cet instant ne s’arrête jamais, comme dit Marie « on a envie de se renifler plus encore ».
Merci d’avoir fait ce chemin jusqu’à nous pour fermer la boucle de cette belle aventure. Encore une marque d’amitié que nous n’oublierons pas.
Merci aussi pour vos commentaires sur le blog, vous avez voyagé avec nous et votre présence nous a été précieuse.
Nous quittons Londres le cœur gros car c’est maintenant Léa qui s’envole vers d’autres horizons.
Nous te souhaitons que du bonheur petite Léa d’amour !
Et vous vous demandez évidement « où est Pinoc » ? Figurez-vous qu’après les retrouvailles de Big Ben, il a fait le tour des tables pour discuter un peu avec les amis. Sauf que, il a un peu picolé…
et nous pensons qu’il a terminé sous une table. Ce n’est que le lendemain que nous avons constaté qu’il était resté au pub ! Rassurez-vous, il n’était pas question de rentrer sans lui ! Il nous réclame sa maison maintenant, nous prévoyons donc de le restituer prochainement à son propriétaire, champagne !!!
Nous travaillons sur le mot de la fin, peut être de la faim, notre dernier article !
Réveil à 4h du matin, nous retournons en Argentine demain. Nous assistons au lever du soleil sur la cordillère des Andes enneigée, c’est magnifique, Buenos Aires nous voici.
Buenos Aires, même pas grave !
C’est sous une pluie de m… (Cf. article de Pinoc) que la grande ville nous accueille ! Merci !
Après, c’est juste une pluie normale.
Nous découvrons le quartier de la Recoleta avec son marché artisanal. Il pleut, il fait froid, même pas grave, le moral est au beau fixe. Normal, nous avons des réserves de soleil « dedans nous », c’est un truc de fou !!!
Ce soir c’est barbecue à l’auberge. L’ambiance est sympa mais ils parlent trop vite, on ne comprend rien. Mais même pas grave, la viande est bonne !
La deuxième journée à Buenos Aires, il pleut toujours. Même pas grave, ce soir, c’est concert. 17 musiciens percussionnistes « La Bomba de Tiempo ». Une bonne ambiance, jeunes et moins jeunes, argentins et étrangers, à 20h la Bomba arrive sur scène et ça déménage. Le chef de groupe dirige aux mains, aux doigts, il s’agite dans tous les sens, il se dégage de ce groupe une énergie incroyable. Les percussionnistes suivent les codes que Santiago Vasquez a inventés. Il donne le tempo et l’articulation des morceaux. C’est un concert d’improvisation. Ce soir, le groupe reçoit des bandonéonistes pour un hommage à Astor Piazzolla. Le public ovationne, pays du tango oblige !
Troisième jour, et toujours la même constante, il pleut ! Même pas grave, on en profite pour faire connaissance avec Claudine et Joseph et puis, c’est pas le tout, mais on a un défi à réaliser, alors direction la Boca.
C’est un quartier très coloré où cohabitent deux activités importantes en Argentine, le foot et le tango. L’endroit est resté dans son jus. On dit que c’est un quartier dangereux et que l’on ne doit pas sortir du circuit touristique, alors nous restons sur les rues principales.
Comme à Valparaiso, les murs des habitations servent de support à l’expression artistique.
Il est déjà tard, nous avons une soirée tango ce soir, alors nous reviendrons demain pour finaliser notre défi.
Nous partons avec Sandro, un voyageur suisse rencontré la veille, pour notre cours de tango. C’est un salon années 30.
Nous ne sommes pas seuls mais l’affaire est bien organisée. Pantalon noir rayé blanc, l’homme nous accueille, dynamique et souriant. Une pièce en L, au mur des photos de danseurs. C’est parti pour 1 heure de cours. Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, et un, deux, trois et quatre, cinq, six. Un pas en avant, un pas sur le côté, deux en arrière et retour sur le côté. Ca c’est pour les femmes !
L’homme parle espagnol et anglais, il a de l’humour. Une fois les pas mémorisés, musique ! Les couples se forment, à peine le temps de tester l’union de notre chorégraphie et hop, on change de partenaire. Rires, constat d’échec sur cette première partie, et hop, nous devons mémoriser les prochains pas. Cette fois, on lève la jambe gauche, on tourne la tête dans le même temps… bref, c’est complexe.
La danse qui se doit sensuelle est un carnage, en plus de notre grâce naturelle, notre tenue (pantalon gaucho et chaussures de rando !) n’arrange rien.
Nous obtenons quand même notre certificat !
C’est comme tout, il faut de l’entraînement donc, bonne résolution, nous reprendrons la chorégraphie tous les matins au réveil !
Après, c’est dîner et show. Huit danseurs rentrent en scène et là, on comprend qu’il y a de la technique ! Le spectacle retrace l’évolution du tango à travers les différentes époques; C’est beau !
La quatrième journée à Buenos Aires, c’est cloué au lit, gorge en feu et fièvre ! Nous ne retournons pas à la Boca, ni ailleurs. Ah oui, point important, il ne pleut plus !!!!!
Iguazu
2 heures de vol et nous sommes à Iguazu, côté Argentin. Nous passons aussitôt la frontière pour nous rendre à Foz do Iguaçu au Brésil où nous passerons les deux prochaines nuits. A peine les sacs posés que nous partons prendre un bus local pour visiter les chutes. Nous y sommes, l’endroit tant attendu est là !!!! Encore quelques mètres et devant nous le panorama grandiose des chutes. Majestueuses, puissantes, dans un écrin de verdure, elles nous régalent. C’est impressionnant de beauté. Nous suivons le chemin et les passerelles aménagées pour observer au mieux le paysage. C’est immense. Nous en prenons plein les yeux.
Le lendemain, nous repassons la frontière direction l’Argentine. De ce côté, le parc est encore plus grand. Un train nous mène jusqu’aux premières chutes. C’est encore un spectacle époustouflant qui nous attend. Les chutes s’enchaînent. Nous allons au plus près pour percevoir toute la puissance et la force.
Sur le chemin, des coatis à la recherche de quelques trucs à se mettre sous la dent, des singes avec le même objectif mais plus agressifs, des toucans, des geais acahé eux aussi chapardeurs, des acouchis et des papillons par centaine de toutes les couleurs.
Quel endroit splendide. Nous allons d’une passerelle à une autre avec à chaque fois un autre point de vue sur les nombreuses chutes.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap, lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie n’a fui les conseils sensés.
Pablo Neruda
On ne sait pas pourquoi mais il devrait nous plaire ce bonhomme !
Santiago
Nous déambulons durant trois jours dans cette grande ville.
La Plaza de Armas
Le musée d’histoire dans le Palacio de la Real Audiencia. Nous traversons l’histoire du Chili, histoire coloniale et républicaine, l’indépendance par la révolution industrielle jusqu’au coup d’Etat militaire.
Dans le Palacio de la Moneda, les bureaux présidentiels du Chili. Ancien hôtel des finances, c’est ici que Salvador Allende, refusant de partir, s’est donné la mort en 1973.
Au détour d’une rue, la musique nous attire… un groupe se produit, … l’homme est attentif…
Moment émouvant. C’est la journée internationale des victimes de disparition forcée ou personnes disparues. Sur la place, attentifs et émus, les familles, les proches des victimes portent la photo d’un père, d’un oncle,… tous disparus. Sur un prospectus distribué aux passants, on peut lire : « nous nous souvenons… les hommes et les femmes qui se sont battus pour une société plus juste et solidaire…. aujourd’hui nous exigeons la vérité sur leur enlèvement, leur torture… les familles ont le droit à la vérité et à la justice… nous voulons la mémoire pour chacun d’eux… etc
Sur le net, on parle de l’événement…
…le même homme, et derrière lui un touriste !
Santiago est doté de jolis espaces verts, même si comme dit Pinoc « les pigeons sont des salauds ! ». Nous traversons quelques parcs et jardins dont ceux du Cerro Santa Lucia, dommage que le soleil n’ait pas souhaité les éclairer un peu.
Comme Cadet-Rousselle, Pablo Neruda avait trois maisons. C’est dans le quartier bohème de Bellavista que nous visitons la Chascona, au pied du cerro San Cristobal. Les autres sont à Valparaiso et à l’Isla Negra.
L’extérieur n’a rien d’exceptionnel, un jardin fait de paliers successifs. A l’intérieur en revanche (les photos ne sont pas autorisées), nous avons l’impression d’être dans un bateau. Il aimait la mer mais n’avait pas le pied marin. C’est sur l’océan des mots qu’il naviguait.
Nous connaissions son nom, quelques poèmes… mais là nous rentrons dans l’intimité de cet homme étrange, à la vie bien remplie. La Chascona est un hymne à l’amour de Mathilde, son amante avec qui il finit par vivre. Cette visite nous donne envie de mieux le connaître alors nous repartons avec ses mémoires « J’avoue que j’ai vécu »
Le soir, nous rentrons tranquillement « chez nous », en prenant en passant une salade et du pain dans les commerces du quartier, comme des habitués ! Nous sommes bien ici !
Valparaiso
« Valparaiso, comme tu es inconséquente… tu n’as pas peigné tes cheveux, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissé surprendre par la vie »
Pablo Neruda
C’est vrai qu’elle est brouillonne cette ville. Nous avons quelques difficultés à nous repérer. Ca monte, ça descend sans cesse. Heureusement, les funiculaires sont là pour nous aider un peu.
Sur tous les murs des couleurs vives, des dessins. Difficile de sélectionner les photos prises dans cette ville.
Nous passons d’un Cerro à un autre avec des vues différentes sur la ville, sur le port.
C’est une galerie à ciel ouvert. L’art est à tous les coins de rue, des galeries, des ateliers de peinture, de cuir, de bijoux, de vitraux, de photos…
Notre préférée
On assure avec les T-shirts, n’est-ce pas Magali ?!
Une dernière soirée à Valparaiso dans un bar spécialisé « Pisco », breuvage idéal pour parler du retour qui s’approche et des projets à venir… ou pas !!!
Demain, retour en Argentine, direction Buenos Aires.
Objectif de ce debut d’après midi du 5 août, après 3 jours passés dans cette région désertique de Bolivie, trouver un véhicule pour aller au Chili car David notre chauffeur et Noémie la cuisinière ne passent pas la frontière. Dans le cas contraire, nous devons dormir dans un hébergement glacial à plus de 4000 m d’altitude et prendre le bus demain, qui ne passe que le matin. Alors, vraiment, on espère trouver.
Nous sommes au milieu du désert, devant le poste frontière bolivien, une cabane en bois. A cette altitude, nous attendons au chaud dans la voiture.
Au bout d’un quart d’heure, un monospace arrive qui charge quatre touristes. David va négocier pour que nous puissions profiter du voyage. Les relations entre les chiliens et les boliviens sont tellement bonnes que David revient en nous disant que nous aurions peut être plus de chance en négociant directement avec les autres touristes. Hélène part à la négo, c’est un succès. Nous chargeons nos sacs dans le véhicule, c’est juste mais ça passe ! On s’apprête à dire au revoir à nos deux compagnons. Reste un détail à vérifier, le prix de la course. Le chauffeur chilien annonce :
« 100 dollars »
« Alors ça NON, on ne va pas payer une telle somme, c’est horriblement cher, quatre fois le prix du bus »
Nous déchargeons nos bagages et nous retournons nous installer dans le 4×4. David comprend notre décision et garde le sourire même si au fond de lui il pense qu’il ne va pas se débarrasser de nous comme ça. Nous l’interrogeons sur les tarifs. Il nous explique que les gens préfèrent payer, même très cher, plutôt que de dormir dans un endroit inconfortable et très froid !!!
« Ah ???!!!!! »
Au bout d’une petite heure d’attente (mais ça nous semble long !), un véhicule arrive du Chili. A son bord un seul homme. David pense que c’est un taxi et va à sa rencontre. Il discute longuement avec lui, revient nous voir. C’est effectivement un chauffeur, le tarif : 200 dollars !!!!
« non, pas question » (nous vous laissons deviner de qui vient ce refus catégorique !)
Là, on commence à pas rire. D’ailleurs, on a pas beaucoup rigolé pendant cette attente.
Un « petit » véhicule arrive de Bolivie qui s’apprête à passer la frontière. Un peu surpris nous regardons David descendre de la voiture et aller discuter avec le jeune conducteur ; il revient très vite :
« C’est d’accord ! «
« mais on va pas rentrer !! »
« C’est gratuit »
« euh, on devrait y arriver !!!! »
Et là commence la crise de rigolade où comment faire rentrer un éléphant dans un frigo !! Parce que non seulement la voiture est minuscule mais en plus le garçon transporte son vélo sur la banquette arrière et tout plein de bordel. Un grand moment ! Nous parvenons à rentrer avec nos quatre sacs dont deux sont monstrueux. Le chauffeur conduit avec les genoux dans les trous de nez !
Il est charmant, ne parle pas un mot d’anglais et comme notre espagnol se résume à manger, boire et dormir, nos échanges sont limités. Mais qu’est ce que nous rigolons !!!
30 mn de trajet. Nous arrivons au poste frontière chilien, et là, contrôle des bagages. Nous devons sortir tous nos sacs.
Le jeune garçon doit s’expliquer auprès d’un agent des douanes sur un tel équipage. Nous comprenons qu’il lui dit avoir été notre bon samaritain. Nous confirmons, merci à lui. Le plus fort, c’est qu’il n’a pas voulu un sou !!!!
Le fameux véhicule
San Pedro de Atacama
Dans notre guide nous lisons « San Pedro, le Disneyland en adobe ». C’est vrai, dans les rues pittoresques en adobe, ça regorge de touristes, mais nous prenons néanmoins plaisir à nous y promener.
Nous trouvons un hébergement, nous achetons de quoi faire des pancakes et les filles prennent les choses en main. Nous avons aussi un barbecue alors à nous la grillade.
Nous faisons vite le tour de San Pedro, sa place principale et sa jolie petite église.
Nous sommes bien ici et nous décidons d’y rester quelques jours ; c’est un programme lent qui se met en place.
Une promenade à la Pukara de Quitor, l’un des derniers bastions de la résistance contre les espagnols dans le nord du Chili. Ce sont à présent des ruines mais au sommet de la colline on domine toute l’oasis.
Les filles marchent ensemble, elles n’arrêtent pas de parler. C’est un régal de les voir s’entendre aussi bien.
Oui, oui, c’est de vous que nous parlons !
« Valle de la luna »
Nous louons une voiture et de bon matin nous partons voir le soleil se lever sur la vallée de la Lune. Des reliefs érodés se présentent à nous, les couleurs sont splendides. Nous poursuivons notre circuit en repassant par San Pedro pour aller vers le sud.
Lagunas Miscanti et Minique
Des paysages lunaires, des couleurs extraordinaires, …
Des vues merveilleuses sur les lacs avec en toile de fond les volcans.
Nous continuons la route, qui est plutôt de la piste, vers Pierre Rouge. On pense que l’on a vu ce qu’il y a de plus beau, et non, ce n’est pas terminé. Nous sommes éblouis par tant de beauté. Pour seules paroles : WHAOU !!!!
Sur le chemin du retour nous stoppons à Socaire, sa jolie petite église. Et puis, pour le plus grand bonheur de Léa, un déjeuner bolivien très local. Humm !
La journée se termine par le salar d’Atacama et la réserve des flamencos.
La laguna Chaxa, en plein milieu du salar, est une oasis, site de nidification des flamants. C’est la fin de journée, parfait, l’heure du casse-croûte.
Les couleurs changent doucement, les sommets passent par différentes couleurs.
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Dernier selfie avant la nuit !
Puis en quelques minutes la nuit recouvre ces magnifiques étendues. Hélène a pris l’appareil photo, c’est à elle que revient la lourde tâche de capturer ces instants qui nous laissent béats.
Iquique
Les filles veulent voir la mer, alors direction la côte pacifique. Encore un long trajet, 7h de bus ! Décevant Iquique !!
Nous filons vers le port avec pour objectif un bon plateau de fruits de mer. L’endroit n’est pas très bien fréquenté, l’odeur pas agréable, les loups de mer se hissent entre les véhicules stationnés sur le port, limite agressifs, des pélicans pas plus hospitaliers qui volent en rase motte au dessus de nos têtes !
Et nos fruits de mer alors ? Ca vient, ça vient…
La poissonnière à qui nous demandons conseil nous accompagne vers THE restaurant qui va bien. L’endroit est glauque, derrière des panneaux en bois, des tables et des chaises en plastique, des cuisines de fortune.
Allez, on se lance…le plateau de fruits de mer se transforme en bouillon de moules géantes.
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Impossible d’avaler ça, c’est un bouillon sans goût, les moules sont immenses, parfait pour la photo, seuls les plus curieux s’y risquent ! Léa n’en fait pas partie. Ce repas est un échec total.
Nous quittons vite l’endroit, nous longeons la plage où quelques surfeurs affrontent les vagues du pacifique. Une bonne marche jusqu’à l’extrémité de la plage où nous finissons par trouver de quoi nous régaler.
La journée se termine sur la place jusqu’au coucher du soleil.
Humberstone
Ancienne ville minière qui exploitait dans les années 1900 l’or blanc de l’Atacama, le nitrate, Humberstone est une ville plantée au milieu du désert.
Aujourd’hui ville fantôme, elle a été transformée en musée. Pourquoi ? Le progrès ! La découverte de l’engrais de synthèse. Résultat, 3 000 mineurs sans emploi. On se rend compte que le village était, pour l’époque, très prospère : un théâtre, une piscine, une salle de bal, des écoles, tennis et toutes les infrastructures médicales. On voudrait que la vie reprenne et on salue le travail de restauration de ces quelques bâtiments. Encore un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
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Voilà, la partie du voyage avec nos filles touche à sa fin, nous allons à Calama, demain elles seront dans l’avion. Nous avons envie de rester confinés tous les quatre. Une dernière soirée dans un appartement comme si nous étions à la maison.
Et puis c’est le départ. Dernier selfie séparés par une vitre. Dernier coucou, elles sont parties.
Et le voyage continue, différemment, nous sommes le 15 août !
Le périple continue plutôt tranquille entre Sucre et Tupiza. nous attendons avec impatience « le salar » de Uyuni.
SUCRE, ville blanche des Amériques
The Government Palace
Nous nous installons sur les hauteurs de Sucre, l’endroit est parfait pour observer la ville.
Nous visitons la Recoleta, couvent et musée, au pas de course et en espagnol, autant dire que nous passons à côté de beaucoup de choses ! Mais nous ne loupons pas l’imposant cèdre millénaire, déclaré symbole national.
Nous prenons ensuite nos quartiers dans la basse ville. Visite de l’Université, une jolie bâtisse coloniale aux murs blancs. Première université de prestige à Sucre, elle forme de nombreux médecins argentins, boliviens et brésiliens, une renommée continentale.
Haut lieu de l’histoire de la Bolivie, la Casa de la Libertad. C’est dans la chapelle de cet ancien monastère qu’a été signée la déclaration de l’indépendance le 6 août 1825. Une belle visite qui nous transporte dans l’histoire du pays et de Sucre.
Petit tour au marché, endroit idéal pour les photos comme nous les aimons.
En Asie les scooters, ici les bus !
C’est sur les toits de San Felipe de Neri que nous découvrons pleinement la « ville blanche des amériques ».
Les moines de cet ancien monastère pouvaient venir sur les toits terrasses pour profiter de la vue, assis sur les bancs de pierre conçus à cet effet.
La cour intérieure typiquement coloniale est splendide.
Nous prenons plaisir à déambuler dans cette jolie ville. Nous traversons le parc Bolivar avec une réplique miniature de la Tour Eiffel, réalisée par Gustave. Décidément, il en a fait des choses et partout dans le monde ! Et puis, nous passons par le théâtre, il y a de la lumière, alors nous rentrons. Ca tombe bien, c’est le festival international de guitare. L’occasion de découvrir Alexis Mendez, un agréable moment, Léa a adoré !!!
Un dernier musée avant de quitter Sucre, celui du Trésor. Installé dans une jolie demeure coloniale, nous sommes accueillis par le directeur qui nous sert de guide. Nous partons à la découverte de la filière des pierres précieuses, de la mine à la bijouterie. Nous nous contenterons de cette belle présentation et nous ferons abstraction de la visite des mines de Potosi où nous ne passons qu’une journée.
POTOSI
Potosi, 4070 m, il fait froid. Chambre pas chauffée. C’est dimanche, le musée que nous voulions visiter ferme à 10h. Ah, trop tard, il est midi. Le couvent, c’est bon, on a eu notre dose. Alors nous partons balader dans les ruelles de la ville. Les bâtiments historiques de style colonial sont beaux, certaines façades sont joliment ouvragées.
Le voyage c’est aussi des rencontres, et Potosi nous offre l’occasion de faire connaissance avec Aurélie et Stéphanie, un bon moment à partager nos expériences, elles nous donnent des infos pour la visite d’Uyuni qu’elles viennent de visiter. Nous espérons bien les revoir en France. Et puis Kewin et Céline qui débutent leur tour du monde, première semaine. Nous sommes envieux.
Départ pour Tupiza. Le chauffeur de la compagnie ne s’est pas réveillé ce matin, alors avec l’espagnol que nous parlons maintenant parfaitement bien, nous trouvons une autre compagnie pour embarquer.
La route est magnifique. Nous quittons les hauts plateaux pour le sud de l’altiplano, on dirait le far-west, sur des pentes parsemées de cactus et des rochers aux couleurs multiples.
TUPIZA
Nous partons pour une journée triathlon, jeep, cheval, VTT. Merci Léa d’avoir été à l’initiative de cette belle balade. Dans un décor de western avec des canyons, des volcans, dans une vallée somptueuse.
Canyon Duende
La partie jeep est assez simple, des paysages à couper le souffle. Une pause déjeuner près d’un village isolé.
Et le menu est plutôt sympathique.
Les cowboys sont plutôt en bonne forme, ça crane même un peu !
C’est parti pour 3h de randonnée…
Au milieu du désert de l’altiplano, il y a aussi les rencontres improbables. Medhi, voyageur solitaire, normand, dieppois de surcroît ! Et au bout de 5 mn de discussion, nous découvrons qu’il connaît de la famille. Fabuleux quand même. Nous gardons contact, peut être ferez-vous sa connaissance à Londres ?!
Plutôt heureuses les nanas !!
Trois heures sur la bête, c’est long… très très long ! Il y a bien des pauses, mais après, il faut remonter sur l’animal, et là, ça fait mal !
Nos fessiers sont en souffrance sévère !
Et c’est pas terminé, on a dit « triathlon », le plus dur reste à venir.
C’est la fin de journée, les couleurs changent et nous découvrons un paysage encore différent. On en oublierait presque nos douleurs, mais non ! Nous sommes à 3700 mètres et il nous faut redescendre avant la nuit… Une route de montagne avec lacets, le bitume en moins, …
Allez, on rentre maintenant ! Une soirée bien sympa à Tupiza où nous retrouvons Pauline et Arthur, encore une belle rencontre. Un jeune couple parti depuis 6 mois faire du bénévolat en Amérique du sud. Ils sont charmants. Ils nous racontent, nous leur racontons, et nous apprécions ces instants partagés. Ils ne seront pas à Londres car leur voyage continue en Amérique du Sud.
UYUNI, son désert, ses lagunes, ses canyons…
Le jour tant attendu arrive, départ pour le désert de sel. Nous embarquons à bord d’un 4×4 avec David comme pilote et Noémie comme cuisinière. Une belle équipe avec qui nous allons vivre des moments fantastiques.
Nous traversons d’abord des paysages assez semblables à ceux de la veille et très vite nous arrivons dans des zones désertes.
Nous traversons des villages aux maisons en terre.
La sélection des photos de ces camélidés a été fastidieuse, dès qu’ils croisent notre route, et c’est fréquent, nous dégainons l’appareil.
Notre route n’est autre que celle empruntée par le Dakar, la vitesse en moins.
Nous passons la ville d’Uyuni qui n’est pas très belle. Encore quelques kilomètres et nous apercevons une grande bande blanche, nous approchons du désert, nous y sommes enfin !
Une petite dinette au milieu du désert
Une fois le déjeuner avalé, David nous éloigne des autres touristes. Nous nous retrouvons seuls au milieu de cette immense réserve de sel (1 210 600 km2 à 3 653 m d’altitude), la plus grande au monde. On a l’impression d’être seuls, pris entre le ciel bleu et le sol blanc.
C’est un endroit exceptionnel. Sous la surface des gisements de lithium, une richesse pour la Bolivie.
Et c’est parti pour une série de photos un peu drôles.
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Visite de l’isla Incahuasi, colline au milieu du désert où poussent doucement mais sûrement des centaines de cactus. Le site est spectaculaire.
Notre première nuit se fera dans un hôtel de sel dans le village de Atullcha au sud du salar. Tout est taillé dans le sel, les lits, les tables, les sièges, les murs.
C’est sous un ciel étoilé comme nous le voyons rarement que nous nous endormons blottis dans nos duvets, pas chaud du tout dans la casa de sel !
Très tôt nous reprenons la route, nous traversons un autre désert mais bien plus petit, nous passons par des lagunas, des canyons, les paysages sont grandioses.
Les flamants roses
Etrange bestiole ! De loin c’est mignon…
de près, c’est très moche !
Euh, on ne va pas traîner trop longtemps dans le coin ! (photo prise par Léa)
Les eaux des lagunes sont de couleurs différentes selon les algues, les planctons, les minéraux qu’elles recèlent. Alors on passe du bleu au vert, au rouge au noir ou au blanc. Sous le ciel bleu les paysages et les couleurs se succèdent.
Nous sommes attentifs où nous mettons les pieds, en dessous ça bouillonne !
Pas frileuses !
Une dernière nuit en altitude, nous ne quittons pas nos vêtements.
Ce sont des paysages à tomber à la renverse que nous traversons pendant 3 jours.
Au sud ouest de la laguna verde, le volcan Licancabur (5 960 m).
Et puis, c’est fini. Nous optons pour le passage de la frontière chilienne plutôt qu’une troisième nuit dans une chambre glaciale.
Dame nature nous a offert ce qu’elle a de plus beau, ces paysages resteront dans nos mémoires, que de beaux souvenirs !
Pinoc aurait pu écrire sur le passage de la frontière, moment drôle où comment 4 touristes plantés au milieu de désert attendent qu’un bon samaritain les transporte gratos jusqu’au prochain village ! Bon, on vous racontera, il faut bien que nous gardions des anecdotes sinon on aura rien à vous dire au retour !
Ça fait un moment que je n ai pas pris la plume.
Je commence par vous donner de « mes » nouvelles. J’avais quelques douleurs aux hanches depuis quelques temps, sûrement la position pliée en deux dans le sac ! Et puis, mon pied gauche me faisait quelques tours jusqu’à ce qu’il finisse par… tomber. Recoller aurait permis de solutionner l’affaire mais les anges ne s’en sont pas préoccupé et ce qui devait arriver arriva, ils ont perdu « mon » pied. Beaucoup moins stable pour poser droit comme un « I » sur les photos.
Papa ange a dû rentrer dans la peau de Geppetto pour me fabriquer un autre pied. Vous connaissez mieux que moi ses talents de bricoleur… On peut dire que le résultat est fonctionnel, pour l’esthétisme il y a encore du boulot. Voyez plutôt
Grâce au séjour trop court des filles, je suis sorti plus souvent mais mes hanches sont toujours en souffrance, je suis souvent cassé en deux.
J’espère tenir le coup jusqu’à Londres. A ce propos, les anges ne cessent de parler des retrouvailles du 22 octobre midi devant Big Ben avec la famille et les amis. Mais comme c’est une surprise, ils spéculent sur qui sera là… ou pas !
Si je prends la plume maintenant c’est que j’ai une histoire drôle pour vous (moins pour les Anges !).
Il y a quelques jours, ils étaient à Santiago. De bon matin ils partent visiter la ville, sans moi qui reste à l’appart. J’apprécie aussi d’être un peu seul, en ce moment ils n’arrêtent pas de parler de leurs projets futurs et ils me fatiguent un peu. Ça change tous les jours. Ah, ils ont des idées.
Je pensais être tranquille un moment et puis, les voilà de retour au bout d’une heure. En deux temps trois mouvements, les voilà nus comme des vers sous la douche. Ce n’est qu’après que je les ai entendus parler d’oiseaux qui se seraient oubliés au point de les moucheter de la tête au pied. Une gentille dame s’est aussitôt précipitée avec une petite bouteille d’eau et des mouchoirs et un monsieur est venu les aider. Un peu trop du goût de maman ange qui les a trouvés bien préoccupés par leur situation. Bref, les doudounes en plume qui sortaient tout juste du nettoyage à sec (le premier en 10 mois !), y sont retournées immédiatement.
Aujourd’hui, ils arrivent à Buenos Aires, no taxi, de vrais backpackers ! Ils prennent donc un premier bus jusqu’au terminal de la gare routière puis se mettent en quête d’un bus pour rejoindre leur auberge de jeunesse (oui, oui !).
C’est au moment où ils traversent une grande place pour rejoindre l’endroit où stationnent des bus que papa ange s’arrête net, une goutte sur le cuir chevelu. Il met la main et… et… ce n’est pas de l eau !
Perso, je ne bouge pas, pour une fois je suis content d’être derrière la fermeture éclair.
Maman ange ne peut que confirmer, nouvelle attaque de volatile, mais là on ne rit plus, il y en a partout sur le sac à dos, la polaire, le pantalon, volatile diarrhéique a n’en pas douter
Moi j’ai les odeurs, c’est immonde.
Mais ce n’est pas fini, comme à Santiago, le même passant qui passe avec sa bouteille d’eau et ses mouchoirs qu’il dégaine avec l’air compatissant, si je peux vous aider. Et que vous en avez ici et ici (ah oui, en fait ils ont été tous les deux touchés) et que vous devriez enlever votre sac pour enlever votre pull, et que je vous aide, et que je sors des mouchoirs et encore des mouchoirs tout en rodant autour des sacs.
En effet, il faut se poser et se nettoyer.
Et puis l’homme s’approche du sac que maman ange vient de poser, et il en sort la poche en tissu dans laquelle je suis blotti. J’ai senti l’instant où mon voyage avec les anges allait s’arrêter. A ce moment précis, j’entends la voix de maman ange « Oh, gars, tu touches pas ».
Un autre homme a pris place sur le banc où les anges ont échoué. Tout cela se déroule en un temps très court, et quelques minutes plus tard, pendant que le distributeur de mouchoirs détourne l’attention des anges, l’homme sur le banc s’empare du sac de papa ange (ordinateur, disque dur amovible, appareil photo, téléphone, juste ça) et s’en va.
Moi j’ai tout vu. Alors l’objet inanimé que je suis a essayé de rentrer en contact avec maman ange, … et je pense que ca a marché. « Oh, gars, tu vas où ? » Maman ange course le type qui sans résistance lâche le sac et se sauve. Dans le même temps, le distributeur de mouchoirs disparaît.
L’histoire se termine bien. Personne ne semble étonné à l’auberge quand les anges racontent leur histoire. Et surtout, le jeune homme à l’entrée a très envie qu’ils aillent vite se laver car vraiment ça pue !!!!
A l’heure où je vous écris ils cherchent toujours un endroit pour laver les sacs et ce n’est pas gagné.
On dit souvent, jamais deux sans trois, mais cette fois les anges se tiennent prêts, limite ils n’attendent que ça pour se venger.
Suivez l’actualité : « deux touristes français tuent à coup de bâtons de marche une vielle dame qui voulait les aider suite à une d’éjection de volatile »
A bientôt de vous lire (n’hésitez pas à réagir , on fait un concours avec les anges à qui aura le plus de commentaires !)
Après Puno, nous découvrons le lac Titicaca coté Bolivien dans la petite ville balnéaire de Copacabana.
ISLA DEL SOL
Nous embarquons pour deux jours sur l’Isla del Sol, une île ensoleillée qui va nous offrir son lot de paysages à la beauté époustouflante.
Avec nous sur le bateau, un couple d’argentins. Alors quoi de mieux que de partager le « MATE » pour lier connaissance.
Pas de véhicule sur cette île, ici c’est agriculture, élevage et surtout tourisme.
10 km de long, 5 de large, une belle randonnée qui s’annonce, et ça grimpe. Les couleurs sont belles.
« Lavanderia » de l’Isla del Sol
Les Andes boliviennes
Les terrasses antiques encore cultivées
Même Pinoc en prend plein les yeux !
Nous nous rendons jusqu’aux ruines précolombiennes à la pointe nord. Là encore, des lieux chargés de symboles sacrés avec toujours comme base le soleil, la lune. Une table de cérémonies pour les sacrifices, un puits sacré, des rochers aux formes étranges où chacun peut laisser libre cours à son imagination.
4 100 mètres d’altitude, première « guest house » mais où est la cheminée ? Comme au Pérou, pas de chauffage dans les casas ! Nous continuons le chemin jusqu’au village de Yumani.
Léa est très malade…un gros rube ! Une consultation du Dr Hélène s’improvise sur le bord du chemin (il y a pire comme cabinet !), le diagnostic tombe : sinusite maxillaire faciale, il faut passer aux antibiotiques ! On ne rigole plus.
D’après les randonneurs croisés, il y a encore un bon bout à faire ! Nous n’avions pas prévu faire autant de kilomètres sur la première journée, en fait, nous traversons l’île en une seule fois ! Nous montons plus que nous ne descendons. Nos pas se font de plus en plus lents, les pauses sont nombreuses mais quel régal à chaque fois ! Les paysages sont grandioses.
Moyens de transports locaux
La nuit commence à tomber et nous arrivons enfin au village, sans hébergement. Nous finissons par trouver une crèche « moins trois étoiles ». Une nuit idyllique, l’odeur et la couleur des draps fraîchement sortis de la lavanderia locale, la douche connectée directement sur le toit avec mimi chauffe-eau incorporé à la pomme de douche… eau froide assurée. Ce n’est pas comme si nous avions marché toute la journée !
LA PAZ
Saut de puces, 7h de bus pour nous rendre dans la capitale administrative la plus haute du monde. Nous trouvons la ville rustique, nous passons par la banlieue de El Alto en pleine effervescence, c’est le 207ème anniversaire de la révolution, alors beuverie à gogo. Triste spectacle que ces hommes et ces femmes ivres.
Nous aimons bien les dormeurs !!!
Le marché des sorcières où les squelettes de bébés alpagas sont accrochés aux devantures.
COCHABAMBA
Un court passage à Cochabamba où nous débarquons de bon matin. Léa termine sa nuit sur le trottoir en attendant que l’auberge ouvre ses portes.
Petite balade dans la ville plutôt jolie, et surtout nous retrouvons un peu de souffle, l’altitude n’est que de 2 550 m.
Nous montons jusqu’au Christ de la concordia qui se tient sur le Cerro de San Pedro et que l’on voit de très loin. Et pour cause, c’est la statut du Christ la plus haute au monde, dépassant de 44 cm le Cristo Redentor du Brésil. La vue sur la ville est un peu décevante, merci la pollution.
LES MISSIONS JESUITES
Encore un bus de nuit et nous arrivons à Santa Cruz. « Premières missions », le chemin des jésuites.
San Javier
4 heures de route et nous découvrons la plus ancienne mission de la région. une école de musique a été installée en 1730 ainsi qu’un atelier de violons, harpes et clavecins. Nous visitons le musée, l’atelier de restauration et l’église.
Nous sommes subjugués par la beauté des lieux. Les peintures murales sont jolies. Elles ont été protégées sous une épaisse couche d’enduit pendant de nombreuses années. C’est un long et précieux travail de restauration qui a mis en lumière ces trésors.
Les colonnes torsadées en bois qui soutiennent l’édifice sont de toute beauté. Il se dégage une atmosphère sereine propice à la méditation.
La place centrale du village, devant l’église, est aussi un lieu paisible jonché d’arbres. L’architecture coloniale des habitations qui entourent la place lui donne des airs d’un autre temps.
Léa en mode « guérie »
Concepcion
La place ressemble à celle du village visité précédemment. Les maisons sont aussi de style colonial. L’église (la cathédrale !) en impose. Son toit en surplomb est porté par des énormes colonnes en bois.
A l’intérieur, les dorures sont partout ce qui diffère de la simplicité de San Javier.
Nos filles semblent heureuses, alors nous aussi !
Nous terminons notre circuit et gardons un bon souvenir de Carlos, notre guide pendant ces deux jours. Il nous a parlé de son pays, de la région, de sa famille, de ses nombreux voyages, une belle rencontre. Là aussi, il nous faudra revenir pour finir la visite des missions qui sont nombreuses.
PARC NATIONAL D’AMBORO, dans la jungle terrible jungle…
Léa veut absolument partir dans la jungle (elle a retrouvé la forme !). Alors, c’est parti !
Première étape à Buena Vista pour récupérer Grégory, notre interprète.
Nous changeons de véhicule pour un 4×4 afin d’emprunter les chemins boueux et traverser les cours d’eau, nous rentrons dans le vif du sujet. Après une heure de rodeo, un peu de marche et nous arrivons au campement.
Les cabanes des gardes forestiers sont abandonnées et inhabitables. Nous plantons la tente.
La salle à manger
La cuisine
Nous vous présentons Herman, notre guide. Ah, là il est un peu occupé… au téléphone, les affaires !!!
Nous rentrons enfin dans la jungle, c’est effectivement terrible ! Herman ouvre la marche, silencieusement. Nous sommes au milieu de la végétation tropicale, magnifique !
Petit plouf dans l’eau très très fraîche de la piscine naturelle, bravo les filles !
Nous faisons connaissance avec l’arbre marcheur,
les ruches sauvages (un miel très cher en raison de sa production très limitée),
mais aussi le ficus étrangleur, l’arbre à eau,
…
Cet arbre est rempli d’eau…
La présence de Hernan est rassurante, il avance de façon assurée mais discrète, il est attentif au moindre bruit.
Les filles testent les lianes mais tarzan ne les aurait pas prises pour épouse !
Contrairement à ce que nous pourrions penser, la jungle ne possède pas une terre fertile. ce qui explique la croissance des racines de ficus hors de terre. Le taux d’humidité et la chaleur favorisent une croissance rapide.
Nous rentrons bien fatigués au camp. Et forcément, il n’y a pas de campement sans un feu. Le repas aux chandelles est très bon (Grégory est français !) et les conditions d’hygiène parfaites !!!!
Herman nous invite à faire une randonnée de nuit à la rencontre de ses habitants. C’est l’éclate TOTALE !
La nuit les yeux des araignées brillent. Et il n’y a pas que cela qui brille, la voie lactée est magnifique. Nous avons rarement l’occasion de l’observer aussi bien. Nous ne nous lassons pas.
Chacun avec sa lampe est à la recherche de la moindre bestiole. Nous découvrons plus d’insectes en pleine nuit, araignées, cafards, … et cerise sur le gateau, concert de grenouilles. Herman cherche le chef d’orchestre qu’il finit par débusquer au sommet d’une tige qu’il fait descendre pour que nous prenions la photo. Le sujet n’en mène pas large, son palpitant bât la chamade.
Retour au camp pour une nuit de sommeil courte, fraîche et inconfortable à souhait ! C’est probablement là que nos amies les tiques sont venues se nicher en chacun de nous. Nous ne les découvrirons que deux jours plus tard !!! La bonne surprise.
Départ vers 5h du matin, deux heures de marche et petit déjeuner en pleine nature près d’une jolie cascade.
Un des plus grands papillons du monde…
Papillon transparent
Sur le chemin du retour, Herman nous montre les traces d’un paca, un gros rongeur, des traces d’un ocelot. Mais nous n’en verrons pas, pas plus que des singes. Nous nous contentons des abeilles, des fourmis, des papillons et des chenilles. Un dernier déjeuner au camp mode « on est dans la jungle » et nous devons reprendre la route.
Merci Léa pour cette bonne idée, nous garderons de bons souvenirs de cette aventure.
SANTA CRUZ DE LA SIERRA
Retour à la civilisation, avec pour commencer un bon dîner !
Visite de Santa cruz de la Sierra, ville moderne un peu à l’européenne. Pas de costumes traditionnels, son expansion et sa richesse proviennent de l’élevage…
Prochaine destination, Sucre, mais cette fois nous renonçons aux 18h de bus, le trajet se fera en avion, ouf !
Bientôt la suite du périple de SUCRE à UYUNI, et comme disait La Fontaine,
Nouveau continent, beaucoup de changements à commencer par la langue. Notre premier contact avec la capitale ne nous rassure pas trop. Les mises en garde des autochtones nous donnent un sentiment d’insécurité. Il nous faudra atteindre la ville d’Ica pour nous sentir vraiment à l’aise…
LIMA
Un hôtel miteux, dans un quartier glauque, nous décidons de prendre un peu de hauteur, direction Miraflores. L’endroit n’est pas exceptionnel, beaucoup de boutiques de luxe, tout ce que nous aimons. Nous profitons quand même de la vue sur la mer.
Nous découvrons le centre historique de Lima (ville des Rois) classé au patrimoine de l’Unesco.
Les demeures coloniales espagnoles
La place des armées dont sont dotées toutes les villes du Pérou. Mais à Lima, outre la cathédrale, les beaux immeubles aux façades jaunes et les coursives en bois…
…le top, c’est la relève de la garde du palais présidentiel. Une heure de concert, avec bien évidemment « El condor » (on ne vous la refait pas !!).
Déjeuner dans un café dernière le palais royal, el Cordano. Véritable institution, tous les présidents sont venus s’y restaurer depuis 1905, alors pourquoi pas les anges ailés ?
Nous nous promenons un peu dans Lima mais la ville ne nous inspire pas davantage. Quelques rencontres futures nous font regretter ce passage trop rapide, dommage.
PISCO
Pisco, un nom que nous ne sommes pas prêts d’oublier !!
Pas pour son architecture, la ville est en ruine, le dernier tremblement de terre a fait des ravages.
Côte à côte, deux églises. A gauche, la première construction qui menace de s’effondrer. La seconde, à droite, construite après le séisme, le Bon Dieu n’attend pas.
PARACAS ET ILES BALLESTAS
Balade sur l’océan pacifique, direction les îles Ballestas. Au passage, nous découvrons le candélabre aux dimensions folles (180 m de haut sur 70 de large et une profondeur de 50 cm).
Au programme, otaries, pingouins, lions de mer, fous de bassan par milliers, … et pour finir ballet de dauphins !
ICA où comment passer aux choses sérieuses…
… la tournée des bodegas
Les espagnols implantèrent dans cette région des cépages originaires des canaries. C’est d’ici que l’eau de vie est issue. On lui donna le nom de Pisco qui était le port où l’eau de vie était embarquée pour l’Espagne.
Il ne reste plus qu’à déguster…
Alambic pour le pisco artisanal
Alambic industrielC’est la pleine saison des avocats, hum !
Dans cette jolie maison, le vignoble de Tacama. Si le cadre est beau, le vin que nous dégustons n’est pas à notre goût (nous restons polis !). Pourtant, on nous explique que des œnologues français œuvrent pour la fabrication de ce breuvage ! ?
L’oasis de Huacachina et ses dunes de sable propices aux descentes en surf. Nous nous contentons de la photo de ce petit coin de verdure au milieu du désert.
NAZCA, on s’envole
Grand moment que ce vol au dessus des lignes de Nazca.
Il faut quelques minutes pour s’habituer aux conditions du vol dans le coucou, puis pour repérer les lignes, le tout sans vomir son petit déjeuner !
photo non zooméephoto zoomée
Quel mystère que ces figures gravées à la surface de la pampa.
Nous vous laissons chercher le singe, le colibri, l’araignée, le pélican, l’astronaute, les triangles, les trapèzes, …
AREQUIPA
S’il y a un endroit où nous aimerions nous installer en Amérique latine, c’est bien Arequipa. Au pied du volcan Misti, à 2335 m, Arequipa est située dans les andes péruviennes. Nous prenons nos quartiers durant une semaine dans cette jolie ville.
Plaza del armas
Notre rue préférée, Pisco sour de choix.
L’occasion de prendre quelques cours d’espagnol, dans un cadre plutôt agréable.
Tous les jours, le colibri nous rend visite dans le jardin où nous prenons nos cours.
Nos enseignants, très méritants !
Arequipa by night
Au coeur d’Arequipa la Blanche, un « village » de femmes, le couvent Santa Catalina. Le temps d’une visite, nous sommes en Andalousie.
Filles de l’aristocratie coloniale, près de 500 dames logeaient dans des demeures en silar aux couleurs ocres et jaunes avec à leur service le personnel nécessaire, servantes et esclaves. La belle vie pour ces carmélites. Les temps ont changé, elles ne sont plus qu’une poignée et prononcent aujourd’hui leurs vœux de pauvreté.
CANYON DU COLCA où comment toucher le fond !
C’est en connaissance de cause que nous partons pour le trek dans le canyon du Colca.
3 jours de rando, des paysages magnifiques mais qui se méritent. Nous partons avec une équipe de cinq autres « jeunes » randonneurs, plus notre guide.
Là nous attendons que le condor passa !
Là on nous explique et nous regardons l’ampleur des dégâts…
et là nous devons y aller !
La première journée, un dénivelé de plus de 1000 m. Le canyon est très profond, les montagnes très hautes, les chemins étroits et abruptes, et nous, très fatigués.
L’hébergement rêvé après une journée comme celle-ci !
Et le dîner… la cuisine parle à elle seule !
Deuxième journée, l’aventure continue…
Nous étions tout là haut !
Nous traversons des villages perdus
En bas l’oasis où nous passerons la prochaine nuit. On aperçoit aussi le chemin du retour !
Ca ne se voit pas mais c’est un colibri « géant »
Hébergement… aéré, le coup de bambou pour la 2ème nuit, très fraîche, comme la piscine et la douche !
Lampe frontale, nous partons à 4h30 du matin ! Presque 2h de marche puis le soleil éclaire doucement les sommets. Un enchantement bien que l’ascension soit rude,… très très rude.
Là, c’est l’ARRIVEE ! Merci à toute l’équipe pour votre soutien dans cette belle aventure.
Un délicieux petit déjeuner au village avant de retourner à Arequipa, l’occasion de capturer des portraits.
Nous traversons encore des paysages grandioses, des cultures en terrasses.