Brasil

Dernier pays sur le continent sud américain, le Brésil est une étape attendue pour ses plages et le soleil…

Notre première étape, « Natal », un bon endroit pour la « naissance » d’un nouveau périple. Au nord, il fait toujours beau… (paroles de Brésiliens). Mais voilà, nous arrivons sous une pluie battante… un voyage « gouttes que gouttes »

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NATAL

Natal, c’est le charme du béton et des grandes tours… Le lundi la plage peut faire illusion.

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Le week-end en revanche, la plage est bondée. Tables et chaises en plastiques sont installées sur quatre rangées. Bière et eau de coco sont servies en abondance. Tout le long de la plage des vendeurs de crêpes avec un va-et-vient incessant de charrettes et de vendeurs pieds dans l’eau. Nous longeons la plage sans la moindre envie de nous y poser. Alors évidemment ça ne commence pas très bien.

PRAIA DE PIPA

Praia de pipa, tous les brésiliens rêvent de cet endroit, un des « must » en matière de plage. Le village est plutôt sympa. Trois plages se succèdent, dont une accessible seulement à marée basse. Des plages comme nous les attendions.

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Les falaises descendent jusque dans la mer. de grands rochers aux couleurs multiples. Ici, les aménagements sont limités ce qui rend la plage plus jolie. Entre le village de Pipa et la plage de Madeiro, la baie dos Golfinhos au pied de la falaise. Une belle promenade. Dommage que nous n’ayons pas vu les dauphins qui normalement régalent les touristes. Mer trop agitée ?

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Les nuages s’accumulent, la pluie n’est pas bien loin « voyage gouttes que gouttes ».

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OLINDA, OLINDA, rappelle-toi !

Encore un trajet pas facile pour nous rendre à Olinda. Nous mesurons toute la difficulté d’un voyage lorsque l’on ne parle pas la langue. C’est sans compter les mises en garde constantes sur l’insécurité environnante.

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Nous arrivons dans une belle pousada installée dans une ancienne demeure coloniale du centre historique.

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Comme dans de nombreuses bâtisses du centre historique, l’escalier en fer forgé.

Nous arpentons les ruelles pavées de la ville aux maisons colorées.

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Les bougainvilliers sont en fleur.

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La ville est installée sur une colline. Nous grimpons jusqu’au quartier de Sé d’où nous avons une vue sur les toits de la ville, au loin nous apercevons Recife.

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Partout des ombrelles multicolores symboles du carnaval annuel. Nous franchissons la porte de nombreux ateliers d’artistes.

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A la nuit tombée (et elle vient tôt), les rues s’animent. L’école de musique laisse ses portes et fenêtres ouvertes, ainsi les clients des bodegas voisines profitent des répétitions, un verre à la main. Alors on boit, on danse, l’ambiance est festive.

Face à notre pousada, une épicerie/bar extraordinaire. La caverne d’Alibaba !

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Nous découvrons la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Des façades colorées, certaines recouvertes de jolis azuleros.

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Nous visitons le musée de marionnettes. Tradition populaire typique du Nordeste, le spectacle de marionnettes itinérant appelé mamulengo. Des couleurs vives, des marionnettes géantes, on imagine que le carnaval doit être un grand moment ici.

 

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Avant de quitter Olinda, quoi de mieux pour visiter le monastère Sao Bento que d’assister à la messe dominicale avec ses chants grégoriens !

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Pour nous remettre de nos émotions, un déjeuner romantique sur les hauteurs de la ville, très bon poisson, très belle addition aussi ! Allez, c’est dimanche !

Nous partons pour Salvador, 13h de bus, encore !

SALVADOR

Quelle jolie ville ! Ici, les descendants des esclaves africains sont présents avec leur musique, leur pratique religieuse, leur cuisine, leurs habits, leur danse…

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Pour rejoindre la ville basse, l’ascenseur Art Déco, en 30 secondes nous descendons plus de 70 m, nous sommes au bord de la mer !

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Rio n’a pas le privilège des favelas.

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Dans la ville basse, le marché où Nathalie, la propriétaire de la pousada Esmeralda, nous accompagne.

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Âmes sensibles, s’abstenir !!!

Oui, ce sont bien des yeux !!!

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Nous remontons sur les hauteurs, Salvador by night, very beautiful !!!

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C’est sans surprise que le centre historique est classé au patrimoine.

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Nous visitons le musée MAFRO. L’artiste Terciliano Jr y est exposé et nous met en condition pour découvrir l’art afro-brésilien. Des photographies, des objets sacrés et cérémoniels qui mettent en évidence les racines africaines du candomblé. Dans une grande salle, 27 panneaux en bois représentant les divinités afro-brésiliennes, gravés par Carybé, artiste du XXème siècle très connu à Salvador.

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Dans la rue, des danseurs de capoeira, cette danse née avec la déportation des esclaves africains vers le Brésil. Dans un contexte d’oppression, les esclaves dissimulaient la dimension martiale de la capoeira en transformant le combat en jeu dansé dès que les maîtres approchaient.

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Nous allons au théâtre en soirée pour une représentation de danses et chants afro-brésiliens. Le folklore mais aussi les rituels religieux. Les costumes sont superbes et la troupe nous communique son énergie.

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Un dernier salon avant de rentrer en France.

Que faut-il retenir d’autre de Salvador ? Ah oui, important, Sylvie et Philippe. Une belle rencontre dans la pousada de Nathalie, on vous en reparlera, nouvelle entrée dans le cercle des amis des anges ailés.

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Nous quittons à regret Salvador et nos deux nouveaux amis « écrevisses » ! Ils nous accompagnent jusqu’à l’arrêt de bus !

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Allez, nous osons le dire, nous sommes sur les genoux, fatigués, des douleurs, et les pieds et les articulations de maman ange n’en peuvent plus. Il faut faire une pause, une vraie pause ! Alors, sur les précieux conseils de Nathalie, nous partons chez son amie Claudia à 50 km au nord de Salvador dans le petit village de pêcheurs d’Arembepe.

On vous laisse juger si l’endroit est adapté à un petit break !

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Acte manqué, les ciseaux qui servent au découpage pour le carnet de route sont restés à Salvador. Nous envoyons un message à Sylvie pour qu’elle les récupère à la pousada et qu’elle les rapporte en France. Oui, c’est con, mais ce sont quand même des ciseaux qui ont fait le tour du monde !

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Nous vous présentons « Luiz », le mari de Claudia, maître de capoeira

Une première nuit, et c’est décidé, nous prenons pension ici pour une semaine !

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9h du matin, coup de fil à la pousada.

« C’est Nathalie de la Pousada de Salvador pour vous » !

« Sylvie et Philippe nous rapportent… les ciseaux, ils arrivent au bus de midi ! »

1h30 de bus quand même ! Génial non ??? Alors les ciseaux retrouvés, nous passons une belle journée. Le soir, nous fêtons nos courtes retrouvailles !!! Nous les raccompagnons jusqu’à l’arrêt de bus !!!

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Nous vous présentons « Philippe », maître de Caipirinha !!!!

La semaine est réparatrice, et même si le temps n’est pas très beau, nous profitons d’un cadre agréable.

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Nous maîtrisons maintenant parfaitement la recette !

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Et pour Pinoc, c’est bronzette…

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et hamac !

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RIO DE JANEIRO

Après Arembepe notre programme de sauts de puce de plage en plage est abandonné. Nous décidons de rejoindre directement Rio, par avion, pour profiter de la capitale. Nous arrivons sous le soleil avec un petit vent frais sur la plage de Copacabana. Malheureusement, la suite est bien différente. A l’exception de deux matinées, la pluie sera notre compagnon de (dé) route pendant 5 jours.  Notre pousada est d’un ennui mortel. Nous étudions un éventuel retour anticipé ! La question est la suivante : pluie au Brésil ou pluie à Londres ?

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Copacabana, il n’y a rien d’extraordinaire non ?

La baie est magnifique et nous imaginons qu’elle est encore plus belle avec le soleil.

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Une éclaircie, nous allons « saluer » le Christ ! Nous aurions peut être dû le « prier » !

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Nous poursuivons avec le Pain de sucre…

…ah, trop tard, il pleut !

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Le seul à ne pas perdre ses couleurs dans le paysage

Un petit coin de PARATY, sous un coin de parapluie !

Nous fêtons le 5 octobre sous la pluie mais quel beau cadeau que la découverte de ce joli village, son centre historique de style colonial. Ici pas de voiture, le bonheur ! Nous croisons quelques attelages, des vélos (pas très pratique dans les rues pavées !).

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Tout ici est élégance. Nous avons l’impression d’être à une autre époque. De jolies boutiques dont l’artisanat se distingue de ce que nous avons vu jusqu’à présent.

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Il y a les jours de pluie déprimants, et il y a les jours de pluie où l’on fait de belles rencontres, encore ! Notre route croise celle de Mary et Israël de passage à Paraty pour faire quelques achats. Mary nous entend chercher le supermarché et nous vient en aide. Et hop hop hop, quelques paroles échangées, un numéro de téléphone griffonné sur un papier… ils retournent à Trindade, un village de pêcheurs à quelques kilomètres d’ici, et nous recommandent vivement d’y passer.

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TRINDADE

Et comme ils avaient raison !!!! 40 mn de bus et nous découvrons cette jolie plage accessible à pied uniquement après une petite marche à travers la forêt.

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Israël gère la cuisine de ce petit restaurant de bord de plage, au milieu d’un parc protégé. Le paradis pourrait ressembler à cela !

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Nous rentrons à Paraty le soir, faisons nos sacs et repartons le lendemain pour Trindade où nous allons passer quelques jours.

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Bonne ambiance ce soir à la pousada de Georges où Mary et Israël nous font l’honneur de leur présence !

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George nous propose de faire une petite rando dans la forêt voisine.

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Une dernière journée avec Mary et Israël sur la place. Il nous faut prendre congé, déjà !

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Encore une petite promenade vers les piscines naturelles, l’endroit est grandiose.

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Nous formons le vœu de les retrouver, ici peut être, ou alors ailleurs !

SAO PAULO

Sao Paulo, mégapole de 20 millions d’habitants, ça rit pas !

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Nous n’aimons pas les grandes villes et c’est peu enthousiastes que nous arrivons (sous la pluie mais faut-il encore le préciser !) à Sampa comme ils l’appellent !

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La bibliothèque Mario de Andrade

Et puis, le soleil fait une petite sortie, histoire de nous motiver pour visiter la ville.

 

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Théâtre municipal

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Viaduto de Cha, pont métallique au dessus du parc Anhangabau
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Côte à côte, deux églises quasiment identiques qui portent le même nom « Igreja de Sao Francisco de Assis »

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Statue représentant un français embrassant une indienne, oeuvre très controversée !

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Praça da Sé, animée

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Alors là, nous n’avons rien compris !
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L’intérieur de la Cathédrale de Sé

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Quelques contrastes en plein centre historique
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La mission jésuite à l’origine de Sao Paulo

 

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Monument touchant que cette esclave noire allaitant un enfant blanc

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Belle balade dans cette ville où se côtoie richesse et pauvreté. Mais de façon plus générale, il est surprenant que ce pays qui a reçu il y a quelques semaines encore les jeux olympiques, qui a su se doter d’équipements et d’aménagements à la hauteur des événements, puisse laisser autant de gens dans la misère.

Il est 17h et nous avons réservé une place au théâtre. Petit concert, quatuor à cordes. Un moment pas ordinaire, un peu déconnecté des styles musicaux entendus depuis notre arrivée au Brésil. L’endroit est de toute beauté.

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Dernière soirée à Sao Paulo, derniers instants au Brésil, demain nous quittons le continent. Et c’est… pas fini !!!!!

San Pedro de Atacama et Iquiqué

La petite histoire du passage de la frontière

Objectif de ce debut d’après midi du 5 août, après 3 jours passés dans cette région désertique de Bolivie, trouver un véhicule pour aller au Chili car David notre chauffeur et Noémie la cuisinière ne passent pas la frontière. Dans le cas contraire, nous devons dormir dans un hébergement glacial à plus de 4000 m d’altitude et prendre le bus demain, qui ne passe que le matin. Alors, vraiment, on espère trouver. 

Nous sommes au milieu du désert, devant le poste frontière bolivien, une cabane en bois. A cette altitude, nous attendons au chaud dans la voiture.

Au bout d’un quart d’heure, un monospace arrive qui charge quatre touristes. David va négocier pour que nous puissions profiter du voyage. Les relations entre les chiliens et les boliviens sont tellement bonnes que David revient en nous disant que nous aurions peut être plus de chance en négociant directement avec les autres touristes. Hélène part à la négo, c’est un succès. Nous chargeons nos sacs dans le véhicule, c’est juste mais ça passe ! On s’apprête à dire au revoir à nos deux compagnons. Reste un détail à vérifier, le prix de la course. Le chauffeur chilien annonce :

« 100 dollars »

« Alors ça NON, on ne va pas payer une telle somme, c’est horriblement cher, quatre fois le prix du bus »

Nous déchargeons nos bagages et nous retournons nous installer dans le 4×4. David comprend notre décision et garde le sourire même si au fond de lui il pense qu’il ne va pas se débarrasser de nous comme ça. Nous l’interrogeons sur les tarifs. Il nous explique que les gens préfèrent payer, même très cher, plutôt que de dormir dans un endroit inconfortable et très froid !!!

« Ah ???!!!!! »

Au bout d’une petite heure d’attente (mais ça nous semble long !), un véhicule arrive du Chili. A son bord un seul homme. David pense que c’est un taxi et va à sa rencontre. Il discute longuement avec lui, revient nous voir. C’est effectivement un chauffeur, le tarif : 200 dollars !!!!

« non, pas question » (nous vous laissons deviner de qui vient ce refus catégorique !)

Là, on commence à pas rire. D’ailleurs, on a pas beaucoup rigolé pendant cette attente.

Un « petit » véhicule arrive de Bolivie qui s’apprête à passer la frontière. Un peu surpris nous regardons David descendre de la voiture et aller discuter avec le jeune conducteur ; il revient très vite :

« C’est d’accord ! « 

« mais on va pas rentrer !! »

« C’est gratuit »

« euh, on devrait y arriver !!!! »

Et là commence la crise de rigolade où comment faire rentrer un éléphant dans un frigo !! Parce que non seulement la voiture est minuscule mais en plus le garçon transporte son vélo sur la banquette arrière et tout plein de bordel. Un grand moment ! Nous parvenons à rentrer avec nos quatre sacs dont deux sont monstrueux. Le chauffeur conduit avec les genoux dans les trous de nez !

Il est charmant, ne parle pas un mot d’anglais et comme notre espagnol se résume à manger, boire et dormir, nos échanges sont limités. Mais qu’est ce que nous rigolons !!!

30 mn de trajet. Nous arrivons au poste frontière chilien, et là, contrôle des bagages. Nous devons sortir tous nos sacs. 

Le jeune garçon doit s’expliquer auprès d’un agent des douanes sur un tel équipage. Nous comprenons qu’il lui dit avoir été notre bon samaritain. Nous confirmons, merci à lui. Le plus fort, c’est qu’il n’a pas voulu un sou !!!!

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Le fameux véhicule

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San Pedro de Atacama

Dans notre guide nous lisons « San Pedro, le Disneyland en adobe ». C’est vrai, dans les rues pittoresques en adobe, ça regorge de touristes, mais nous prenons néanmoins plaisir à nous y promener.

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Nous trouvons un hébergement, nous achetons de quoi faire des pancakes et les filles prennent les choses en main. Nous avons aussi un barbecue alors à nous la grillade.

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Nous faisons vite le tour de San Pedro, sa place principale et sa jolie petite église.

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Nous sommes bien ici et nous décidons d’y rester quelques jours ; c’est un programme lent qui se met en place.

Une promenade à la Pukara de Quitor, l’un des derniers bastions de la résistance contre les espagnols dans le nord du Chili. Ce sont à présent des ruines mais au sommet de la colline on domine toute l’oasis.

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Les filles marchent ensemble, elles n’arrêtent pas de parler. C’est un régal de les voir s’entendre aussi bien.

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Oui, oui, c’est de vous que nous parlons !

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« Valle de la luna »

Nous louons une voiture et de bon matin nous partons voir le soleil se lever sur la vallée de la Lune. Des reliefs érodés se présentent à nous, les couleurs sont splendides. Nous poursuivons notre circuit en repassant par San Pedro pour aller vers le sud.

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Lagunas Miscanti et Minique

Des paysages lunaires, des couleurs extraordinaires, …

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Des vues merveilleuses sur les lacs avec en toile de fond les volcans.

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Nous continuons la route, qui est plutôt de la piste, vers Pierre Rouge. On pense que l’on a vu ce qu’il y a de plus beau, et non, ce n’est pas terminé. Nous sommes éblouis par tant de beauté. Pour seules paroles : WHAOU !!!!

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Sur le chemin du retour nous stoppons à Socaire, sa jolie petite église. Et puis, pour le plus grand bonheur de Léa, un déjeuner bolivien très local. Humm !

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La journée se termine par le salar d’Atacama et la réserve des flamencos.

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La laguna Chaxa, en plein milieu du salar, est une oasis, site de nidification des flamants. C’est la fin de journée, parfait, l’heure du casse-croûte.

 

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Les couleurs changent doucement, les sommets passent par différentes couleurs.

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Dernier selfie avant la nuit !

Puis en quelques minutes la nuit recouvre ces magnifiques étendues. Hélène a pris l’appareil photo, c’est à elle que revient la lourde tâche de capturer ces instants qui nous laissent béats.

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Iquique

Les filles veulent voir la mer, alors direction la côte pacifique. Encore un long trajet, 7h de bus ! Décevant Iquique !!

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Nous filons vers le port  avec pour objectif un bon plateau de fruits de mer. L’endroit n’est pas très bien fréquenté, l’odeur pas agréable, les loups de mer se hissent entre les véhicules stationnés sur le port, limite agressifs, des pélicans pas plus hospitaliers qui volent en rase motte au dessus de nos têtes !

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Et nos fruits de mer alors ? Ca vient, ça vient…

La poissonnière à qui nous demandons conseil nous accompagne vers THE restaurant qui va bien. L’endroit est glauque, derrière des panneaux en bois, des tables et des chaises en plastique, des cuisines de fortune.

Allez, on se lance…le plateau de fruits de mer se transforme en bouillon de moules géantes.

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Impossible d’avaler ça, c’est un bouillon sans goût, les moules sont immenses, parfait pour la photo, seuls les plus curieux s’y risquent ! Léa n’en fait pas partie. Ce repas est un échec total.

Nous quittons vite l’endroit, nous longeons la plage où quelques surfeurs affrontent les vagues du pacifique. Une bonne marche jusqu’à l’extrémité de la plage où nous finissons par trouver de quoi nous régaler.

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La journée se termine sur la place jusqu’au coucher du soleil.

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Humberstone

Ancienne ville minière qui exploitait dans les années 1900 l’or blanc de l’Atacama, le nitrate, Humberstone est une ville plantée au milieu du désert.

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Aujourd’hui ville fantôme, elle a été transformée en musée. Pourquoi ? Le progrès ! La découverte de l’engrais de synthèse. Résultat, 3 000 mineurs sans emploi. On se rend compte que le village était, pour l’époque, très prospère : un théâtre, une piscine, une salle de bal, des écoles, tennis et toutes les infrastructures médicales. On voudrait que la vie reprenne et on salue le travail de restauration de ces quelques bâtiments. Encore un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Voilà, la partie du voyage avec nos filles touche à sa fin, nous allons à Calama, demain elles seront dans l’avion. Nous avons envie de rester confinés tous les quatre. Une dernière soirée dans un appartement comme si nous étions à la maison.

Et puis c’est le départ. Dernier selfie séparés par une vitre. Dernier coucou, elles sont parties.

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Et le voyage continue, différemment, nous sommes le 15 août !