Le périple continue plutôt tranquille entre Sucre et Tupiza. nous attendons avec impatience « le salar » de Uyuni.
SUCRE, ville blanche des Amériques

Nous nous installons sur les hauteurs de Sucre, l’endroit est parfait pour observer la ville.
Nous visitons la Recoleta, couvent et musée, au pas de course et en espagnol, autant dire que nous passons à côté de beaucoup de choses ! Mais nous ne loupons pas l’imposant cèdre millénaire, déclaré symbole national.
Nous prenons ensuite nos quartiers dans la basse ville. Visite de l’Université, une jolie bâtisse coloniale aux murs blancs. Première université de prestige à Sucre, elle forme de nombreux médecins argentins, boliviens et brésiliens, une renommée continentale.
Haut lieu de l’histoire de la Bolivie, la Casa de la Libertad. C’est dans la chapelle de cet ancien monastère qu’a été signée la déclaration de l’indépendance le 6 août 1825. Une belle visite qui nous transporte dans l’histoire du pays et de Sucre.
Petit tour au marché, endroit idéal pour les photos comme nous les aimons.
En Asie les scooters, ici les bus !
C’est sur les toits de San Felipe de Neri que nous découvrons pleinement la « ville blanche des amériques ».
Les moines de cet ancien monastère pouvaient venir sur les toits terrasses pour profiter de la vue, assis sur les bancs de pierre conçus à cet effet.
La cour intérieure typiquement coloniale est splendide.
Nous prenons plaisir à déambuler dans cette jolie ville. Nous traversons le parc Bolivar avec une réplique miniature de la Tour Eiffel, réalisée par Gustave. Décidément, il en a fait des choses et partout dans le monde ! Et puis, nous passons par le théâtre, il y a de la lumière, alors nous rentrons. Ca tombe bien, c’est le festival international de guitare. L’occasion de découvrir Alexis Mendez, un agréable moment, Léa a adoré !!!
Un dernier musée avant de quitter Sucre, celui du Trésor. Installé dans une jolie demeure coloniale, nous sommes accueillis par le directeur qui nous sert de guide. Nous partons à la découverte de la filière des pierres précieuses, de la mine à la bijouterie. Nous nous contenterons de cette belle présentation et nous ferons abstraction de la visite des mines de Potosi où nous ne passons qu’une journée.
POTOSI
Potosi, 4070 m, il fait froid. Chambre pas chauffée. C’est dimanche, le musée que nous voulions visiter ferme à 10h. Ah, trop tard, il est midi. Le couvent, c’est bon, on a eu notre dose. Alors nous partons balader dans les ruelles de la ville. Les bâtiments historiques de style colonial sont beaux, certaines façades sont joliment ouvragées.
Le voyage c’est aussi des rencontres, et Potosi nous offre l’occasion de faire connaissance avec Aurélie et Stéphanie, un bon moment à partager nos expériences, elles nous donnent des infos pour la visite d’Uyuni qu’elles viennent de visiter. Nous espérons bien les revoir en France. Et puis Kewin et Céline qui débutent leur tour du monde, première semaine. Nous sommes envieux.
Départ pour Tupiza. Le chauffeur de la compagnie ne s’est pas réveillé ce matin, alors avec l’espagnol que nous parlons maintenant parfaitement bien, nous trouvons une autre compagnie pour embarquer.
La route est magnifique. Nous quittons les hauts plateaux pour le sud de l’altiplano, on dirait le far-west, sur des pentes parsemées de cactus et des rochers aux couleurs multiples.
TUPIZA
Nous partons pour une journée triathlon, jeep, cheval, VTT. Merci Léa d’avoir été à l’initiative de cette belle balade. Dans un décor de western avec des canyons, des volcans, dans une vallée somptueuse.

La partie jeep est assez simple, des paysages à couper le souffle. Une pause déjeuner près d’un village isolé.
Et le menu est plutôt sympathique.
Les cowboys sont plutôt en bonne forme, ça crane même un peu !
C’est parti pour 3h de randonnée…
Au milieu du désert de l’altiplano, il y a aussi les rencontres improbables. Medhi, voyageur solitaire, normand, dieppois de surcroît ! Et au bout de 5 mn de discussion, nous découvrons qu’il connaît de la famille. Fabuleux quand même. Nous gardons contact, peut être ferez-vous sa connaissance à Londres ?!
Plutôt heureuses les nanas !!
Trois heures sur la bête, c’est long… très très long ! Il y a bien des pauses, mais après, il faut remonter sur l’animal, et là, ça fait mal !
Nos fessiers sont en souffrance sévère !
Et c’est pas terminé, on a dit « triathlon », le plus dur reste à venir.
C’est la fin de journée, les couleurs changent et nous découvrons un paysage encore différent. On en oublierait presque nos douleurs, mais non ! Nous sommes à 3700 mètres et il nous faut redescendre avant la nuit… Une route de montagne avec lacets, le bitume en moins, …
Allez, on rentre maintenant ! Une soirée bien sympa à Tupiza où nous retrouvons Pauline et Arthur, encore une belle rencontre. Un jeune couple parti depuis 6 mois faire du bénévolat en Amérique du sud. Ils sont charmants. Ils nous racontent, nous leur racontons, et nous apprécions ces instants partagés. Ils ne seront pas à Londres car leur voyage continue en Amérique du Sud.
UYUNI, son désert, ses lagunes, ses canyons…
Le jour tant attendu arrive, départ pour le désert de sel. Nous embarquons à bord d’un 4×4 avec David comme pilote et Noémie comme cuisinière. Une belle équipe avec qui nous allons vivre des moments fantastiques.
Nous traversons d’abord des paysages assez semblables à ceux de la veille et très vite nous arrivons dans des zones désertes.
Nous traversons des villages aux maisons en terre.
La sélection des photos de ces camélidés a été fastidieuse, dès qu’ils croisent notre route, et c’est fréquent, nous dégainons l’appareil.
Notre route n’est autre que celle empruntée par le Dakar, la vitesse en moins.
Nous passons la ville d’Uyuni qui n’est pas très belle. Encore quelques kilomètres et nous apercevons une grande bande blanche, nous approchons du désert, nous y sommes enfin !
Une petite dinette au milieu du désert
Une fois le déjeuner avalé, David nous éloigne des autres touristes. Nous nous retrouvons seuls au milieu de cette immense réserve de sel (1 210 600 km2 à 3 653 m d’altitude), la plus grande au monde. On a l’impression d’être seuls, pris entre le ciel bleu et le sol blanc.
C’est un endroit exceptionnel. Sous la surface des gisements de lithium, une richesse pour la Bolivie.
Et c’est parti pour une série de photos un peu drôles.
Visite de l’isla Incahuasi, colline au milieu du désert où poussent doucement mais sûrement des centaines de cactus. Le site est spectaculaire.
Notre première nuit se fera dans un hôtel de sel dans le village de Atullcha au sud du salar. Tout est taillé dans le sel, les lits, les tables, les sièges, les murs.
C’est sous un ciel étoilé comme nous le voyons rarement que nous nous endormons blottis dans nos duvets, pas chaud du tout dans la casa de sel !
Très tôt nous reprenons la route, nous traversons un autre désert mais bien plus petit, nous passons par des lagunas, des canyons, les paysages sont grandioses.
Les flamants roses
Etrange bestiole ! De loin c’est mignon…
de près, c’est très moche !
Euh, on ne va pas traîner trop longtemps dans le coin ! (photo prise par Léa)
Les eaux des lagunes sont de couleurs différentes selon les algues, les planctons, les minéraux qu’elles recèlent. Alors on passe du bleu au vert, au rouge au noir ou au blanc. Sous le ciel bleu les paysages et les couleurs se succèdent.
Nous sommes attentifs où nous mettons les pieds, en dessous ça bouillonne !
Pas frileuses !
Une dernière nuit en altitude, nous ne quittons pas nos vêtements.
Ce sont des paysages à tomber à la renverse que nous traversons pendant 3 jours.
Au sud ouest de la laguna verde, le volcan Licancabur (5 960 m).
Et puis, c’est fini. Nous optons pour le passage de la frontière chilienne plutôt qu’une troisième nuit dans une chambre glaciale.
Dame nature nous a offert ce qu’elle a de plus beau, ces paysages resteront dans nos mémoires, que de beaux souvenirs !
Pinoc aurait pu écrire sur le passage de la frontière, moment drôle où comment 4 touristes plantés au milieu de désert attendent qu’un bon samaritain les transporte gratos jusqu’au prochain village ! Bon, on vous racontera, il faut bien que nous gardions des anecdotes sinon on aura rien à vous dire au retour !
Bises à tous
Muchas gracias amigos
y vaia con Dios !
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Coucou, vous êtes superbes, je vous admires, les paysages sont vraiment magnifiques . que du bonheur de vous voir. Vous me manquer.
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Les photos sont splendides , vous aurez fait un tour du monde à couper le souffle et en partager une partie avec les filles doit être un pur bonheur .
Bisous à tous les 4
Brigitte et Philippe
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Vous nous avez vendu du rêve… Dans un premier temps qui approche on se contentera que…..De l’argentine.. En décembre bisous à vous et super votre blog…..
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Ce n’est déjà pas facile de laisser un commentaire original après ce reportage extraordinaire mais quand en plus on passe en 3 ème position….
Vous êtes reporters… sportifs…et vous vous faites de nouveaux amis alors là chapeau bas..
mille bisous on vous aime
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Quel beau périple ! J’adore ! La petite a adoré la photo avec les cactus à lunettes ! Perso ma préférence va au désert de sel !!!! Seul au monde ! Impatiente de vous retrouver ! C’est égoïste mais vous nous manquer ! Bisous
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Merci pour ce partage d’émotions
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Super ! Après ce beau reportage, comment ne pas inscrire la Bolovie sur la liste des prochaines destinations de voyage !!! Big bisous
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Euh… Bolivie !!!
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Nous sommes dans notre canapé à regarder des paysages grandioses, nous allons commander un teleportage pour venir vous rejoindre.
Jean-Luc Brigitte
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Re-boujour,
Je viens de visiter 2 pays en1/4 d’heure, je n’ai jamais fait aussi vite et si peu cher (sourire).
Toujours aussi beaux ces paysages et votre bonne humeur toujours présente avec vos blagues.
Bisous
Cath d’Orléans
PS : je vais me coucher, il se fait tard
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