COPACABANA
Après Puno, nous découvrons le lac Titicaca coté Bolivien dans la petite ville balnéaire de Copacabana.
ISLA DEL SOL
Nous embarquons pour deux jours sur l’Isla del Sol, une île ensoleillée qui va nous offrir son lot de paysages à la beauté époustouflante.
Avec nous sur le bateau, un couple d’argentins. Alors quoi de mieux que de partager le « MATE » pour lier connaissance.
Pas de véhicule sur cette île, ici c’est agriculture, élevage et surtout tourisme.
10 km de long, 5 de large, une belle randonnée qui s’annonce, et ça grimpe. Les couleurs sont belles.
« Lavanderia » de l’Isla del Sol
Les Andes boliviennes
Les terrasses antiques encore cultivées
Même Pinoc en prend plein les yeux !
Nous nous rendons jusqu’aux ruines précolombiennes à la pointe nord. Là encore, des lieux chargés de symboles sacrés avec toujours comme base le soleil, la lune. Une table de cérémonies pour les sacrifices, un puits sacré, des rochers aux formes étranges où chacun peut laisser libre cours à son imagination.
4 100 mètres d’altitude, première « guest house » mais où est la cheminée ? Comme au Pérou, pas de chauffage dans les casas ! Nous continuons le chemin jusqu’au village de Yumani.
Léa est très malade…un gros rube ! Une consultation du Dr Hélène s’improvise sur le bord du chemin (il y a pire comme cabinet !), le diagnostic tombe : sinusite maxillaire faciale, il faut passer aux antibiotiques ! On ne rigole plus.
D’après les randonneurs croisés, il y a encore un bon bout à faire ! Nous n’avions pas prévu faire autant de kilomètres sur la première journée, en fait, nous traversons l’île en une seule fois ! Nous montons plus que nous ne descendons. Nos pas se font de plus en plus lents, les pauses sont nombreuses mais quel régal à chaque fois ! Les paysages sont grandioses.
Moyens de transports locaux
La nuit commence à tomber et nous arrivons enfin au village, sans hébergement. Nous finissons par trouver une crèche « moins trois étoiles ». Une nuit idyllique, l’odeur et la couleur des draps fraîchement sortis de la lavanderia locale, la douche connectée directement sur le toit avec mimi chauffe-eau incorporé à la pomme de douche… eau froide assurée. Ce n’est pas comme si nous avions marché toute la journée !
LA PAZ
Saut de puces, 7h de bus pour nous rendre dans la capitale administrative la plus haute du monde. Nous trouvons la ville rustique, nous passons par la banlieue de El Alto en pleine effervescence, c’est le 207ème anniversaire de la révolution, alors beuverie à gogo. Triste spectacle que ces hommes et ces femmes ivres.
Nous aimons bien les dormeurs !!!
Le marché des sorcières où les squelettes de bébés alpagas sont accrochés aux devantures.
COCHABAMBA
Un court passage à Cochabamba où nous débarquons de bon matin. Léa termine sa nuit sur le trottoir en attendant que l’auberge ouvre ses portes.
Petite balade dans la ville plutôt jolie, et surtout nous retrouvons un peu de souffle, l’altitude n’est que de 2 550 m.
Nous montons jusqu’au Christ de la concordia qui se tient sur le Cerro de San Pedro et que l’on voit de très loin. Et pour cause, c’est la statut du Christ la plus haute au monde, dépassant de 44 cm le Cristo Redentor du Brésil. La vue sur la ville est un peu décevante, merci la pollution.
LES MISSIONS JESUITES
Encore un bus de nuit et nous arrivons à Santa Cruz. « Premières missions », le chemin des jésuites.
San Javier
4 heures de route et nous découvrons la plus ancienne mission de la région. une école de musique a été installée en 1730 ainsi qu’un atelier de violons, harpes et clavecins. Nous visitons le musée, l’atelier de restauration et l’église.
Nous sommes subjugués par la beauté des lieux. Les peintures murales sont jolies. Elles ont été protégées sous une épaisse couche d’enduit pendant de nombreuses années. C’est un long et précieux travail de restauration qui a mis en lumière ces trésors.
Les colonnes torsadées en bois qui soutiennent l’édifice sont de toute beauté. Il se dégage une atmosphère sereine propice à la méditation.
La place centrale du village, devant l’église, est aussi un lieu paisible jonché d’arbres. L’architecture coloniale des habitations qui entourent la place lui donne des airs d’un autre temps.
Léa en mode « guérie »
Concepcion
La place ressemble à celle du village visité précédemment. Les maisons sont aussi de style colonial. L’église (la cathédrale !) en impose. Son toit en surplomb est porté par des énormes colonnes en bois.
A l’intérieur, les dorures sont partout ce qui diffère de la simplicité de San Javier.
Nos filles semblent heureuses, alors nous aussi !
Nous terminons notre circuit et gardons un bon souvenir de Carlos, notre guide pendant ces deux jours. Il nous a parlé de son pays, de la région, de sa famille, de ses nombreux voyages, une belle rencontre. Là aussi, il nous faudra revenir pour finir la visite des missions qui sont nombreuses.
PARC NATIONAL D’AMBORO, dans la jungle terrible jungle…
Léa veut absolument partir dans la jungle (elle a retrouvé la forme !). Alors, c’est parti !
Première étape à Buena Vista pour récupérer Grégory, notre interprète.
Nous changeons de véhicule pour un 4×4 afin d’emprunter les chemins boueux et traverser les cours d’eau, nous rentrons dans le vif du sujet. Après une heure de rodeo, un peu de marche et nous arrivons au campement.
Les cabanes des gardes forestiers sont abandonnées et inhabitables. Nous plantons la tente.
La salle à manger
La cuisine
Nous vous présentons Herman, notre guide. Ah, là il est un peu occupé… au téléphone, les affaires !!!
Nous rentrons enfin dans la jungle, c’est effectivement terrible ! Herman ouvre la marche, silencieusement. Nous sommes au milieu de la végétation tropicale, magnifique !
Petit plouf dans l’eau très très fraîche de la piscine naturelle, bravo les filles !
Nous faisons connaissance avec l’arbre marcheur,
les ruches sauvages (un miel très cher en raison de sa production très limitée),
mais aussi le ficus étrangleur, l’arbre à eau,
…

La présence de Hernan est rassurante, il avance de façon assurée mais discrète, il est attentif au moindre bruit.
Les filles testent les lianes mais tarzan ne les aurait pas prises pour épouse !
Contrairement à ce que nous pourrions penser, la jungle ne possède pas une terre fertile. ce qui explique la croissance des racines de ficus hors de terre. Le taux d’humidité et la chaleur favorisent une croissance rapide.
Nous rentrons bien fatigués au camp. Et forcément, il n’y a pas de campement sans un feu. Le repas aux chandelles est très bon (Grégory est français !) et les conditions d’hygiène parfaites !!!!
Herman nous invite à faire une randonnée de nuit à la rencontre de ses habitants. C’est l’éclate TOTALE !
La nuit les yeux des araignées brillent. Et il n’y a pas que cela qui brille, la voie lactée est magnifique. Nous avons rarement l’occasion de l’observer aussi bien. Nous ne nous lassons pas.
Chacun avec sa lampe est à la recherche de la moindre bestiole. Nous découvrons plus d’insectes en pleine nuit, araignées, cafards, … et cerise sur le gateau, concert de grenouilles. Herman cherche le chef d’orchestre qu’il finit par débusquer au sommet d’une tige qu’il fait descendre pour que nous prenions la photo. Le sujet n’en mène pas large, son palpitant bât la chamade.
Retour au camp pour une nuit de sommeil courte, fraîche et inconfortable à souhait ! C’est probablement là que nos amies les tiques sont venues se nicher en chacun de nous. Nous ne les découvrirons que deux jours plus tard !!! La bonne surprise.
Départ vers 5h du matin, deux heures de marche et petit déjeuner en pleine nature près d’une jolie cascade.
Un des plus grands papillons du monde…
Papillon transparent
Sur le chemin du retour, Herman nous montre les traces d’un paca, un gros rongeur, des traces d’un ocelot. Mais nous n’en verrons pas, pas plus que des singes. Nous nous contentons des abeilles, des fourmis, des papillons et des chenilles. Un dernier déjeuner au camp mode « on est dans la jungle » et nous devons reprendre la route.
Merci Léa pour cette bonne idée, nous garderons de bons souvenirs de cette aventure.
SANTA CRUZ DE LA SIERRA
Retour à la civilisation, avec pour commencer un bon dîner !
Visite de Santa cruz de la Sierra, ville moderne un peu à l’européenne. Pas de costumes traditionnels, son expansion et sa richesse proviennent de l’élevage…
Prochaine destination, Sucre, mais cette fois nous renonçons aux 18h de bus, le trajet se fera en avion, ouf !
Bientôt la suite du périple de SUCRE à UYUNI, et comme disait La Fontaine,
Coucou les bolivieros,
J’aurais aimé être la troisième fille pour profiter de la balade dans la jungle. Pour le moment,c’est une autre jungle !
Profitez encore et encore,
on vous embrasse
Les Périgourdinos
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Michèle,
as-tu appelé Tarzan pour te sauver des araignées ?
Bravo en tout cas pour cette belle aventure avec les filles !
Bisous
Florence
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Que c’est beau !
en ce qui concerne les tiques, faites très attention à bien les ôter car ils apportent la maladie de Lyme. Grave et inguérissable.
Môman Lacotte
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vous me faites toujours rêver…continuez bien votre aventure, bises
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Bravo à Dr Hélène pour avoir soigné sa petite sœur… et bravo à Léa pour avoir résisté avec succès à sa potion !
Merci pour les belles photos… mais ne nous ramenez pas quelque maladie tropicale et… ne mangez pas toutes ces bestioles dont d’aucuns disent grand bien !
A très bientôt de vos bonnes et belles nouvelles.
Grosses bises à tous les quatre !
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Tarzan Jean et leurs filles dans la jungle bolivienne pour affronter papillons, fourmi, reptiles, insectes en tous genres qui aurait cru que Mimi puisse y parvenir, ces arachnidés ne sont pas parvenus à la déstabiliser. BRAVO
Bises aux anges ailes
Brigitte JL
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Bonjour les voyageurs,
Je reste sans voix face à tant de belles choses.
Belle route
Bisous
Catherine l’orléanaise
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