Un défi en une seule traite
Mois : août 2016
El peru, de Cuzco à Puno, avec nos filles !
Il n’y a pas que les 3 400 mètres d’altitude qui nous coupent le souffle à Cuzco (l’ombilic du monde pour les incas !). C’est une architecture à la façon inca avec des blocs en pierre ajustés il faut voir comment ! Et puis il y a le style espagnol. Un beau mélange.
Nous attendons avec impatience Léa et Hélène. Après 8 mois d’absence nous avons notre séquence émotion…
Enfin notre petite famille réunie…
Un peu de repos pour les filles qui viennent de faire un long voyage et très vite nous partons découvrir cette jolie ville animée.
Le quartier bohème de Cuzco
DEUXIEME TEMPS FORT !!!!
Le 4 juillet, Léa consulte en pleine nuit le site de l’académie (décalage horaire oblige !) et c’est la FETE !!!!!!!! Bravo, bravo, bravo, nous sommes heureux, le BTS, c’est dans la poche. Alors, c’est au Pisco sour que nous fêtons la bonne nouvelle.
LE MACHU PICCHU, tant attendu !!!!
Plusieurs options pour y parvenir, nous prenons la moins fatigante, le train !
Première étape à Aguas Calientes. Réveil matinal, nous prenons le bus à 5h pour monter au Machu Picchu. Déjà une longue file d’attente pour prendre le bus, l’inquiétude se fait sentir, verrons-nous le soleil se lever sur la cité inca ? Trente minutes de montée, encore un peu de patience, il faut passer le contrôle des billets, et enfin, nous y sommes… enfin presque, il faut marcher quelques mètres… et nous découvrons au pied de la montage ce labyrinthe de ruines, l’image est magnifique, grandiose, à la hauteur de nos espérances. On veut immédiatement prendre des photos, comme si tout allait disparaître dans la minute. Et puis, on s’arrête et on contemple l’endroit.
Les touristes affluent mais cela ne gâche rien, il y a de la place pour tout le monde. Les incas savaient recevoir, ils ont prévu grand.
Premiers rayons de soleil sur le site
Les filles sautent de joie, mais se font rappeler à l’ordre, au Machu Picchu c’est interdit.
Nous déambulons au milieu de ces pierres essayant de comprendre ou d’imaginer leur utilité à l’époque. Exercice bien difficile que de repérer le tombeau royal, la maison du grand prête, la sacristie et autres lieux.
Construction des murs impressionnante et surtout anti-sismique. Des génies ces incas.
La pluie s’annonce et nous oblige à presser le pas pour rentrer. Nous redescendons à Aguas Calientes à pied, dans une végétation dense.
OLLANTAYTAMBO, sous un ciel gris
Nous visitons les ruines sous un ciel gris puis très vite sous la pluie. Avec l’altitude, nous grimpons poussivement les immenses terrasses.
Les paysans travaillent la terre avec des bœufs et du matériel d’un autre temps.
Mais, c’est un colibri géant !!!!
PISAC, TOMBOMACHAY, …
A 1h de Cuzco, nous découvrons Pisac, petit village colonial. Au sommet d’un piton rocheux, la citadelle inca. Là aussi, des cultures en terrasses qui forment de grandes courbes.
Nous passons la journée à visiter des villages, des ruines, en empruntant les bus locaux.
Et nous finissons par rentrer à pied jusqu’à Cuzco, jolie balade au coucher du soleil.
MARAS, MORAY, SALINAS, CHINCHERO
Des terrasses étagées en un profond amphithéâtre. Différents niveaux de terrasses concentriques dans une cuvette d’argile. Les incas s’en seraient servis de laboratoire pour étudier les conditions optimales des différentes cultures, même pinoc n’en revient pas de l’ingéniosité de ces hommes.
En parlant de pinoc, il a eu un petit problème, il vous en parlera sûrement, pour l’heure il est en convalescence !
Salinas où des milliers de puits salants et cela depuis l’époque inca. La lumière est belle. C’est spectaculaire.
Panne de taxi, nous devons trouver un autre collectivo pour finir le chemin jusqu’à Chinchero, la nuit commence à tomber sur ce village typique que les incas considéraient comme le lieu de naissance de l’arc-en-ciel (bon, parfois ils n’étaient pas très futés !). Le temps de grimper les ruelles pavées du village pour arriver sur le plateau où se trouve l’église, et il fait nuit.L’intérieur de l’église est magnifique, des décors floraux sur les murs et sur les plafonds (photos interdites !).
Retour à Cuzco, derniers moments dans cette ville que nous avons appréciée.
Au niveau culinaire, Léa a quelques difficultés, le cochon ne la met pas en appétit, pas plus que le cuy !
Pour finir avec Cuzco, quelques images de la fête qui s’y déroule tous les dimanches.
PUNO
Sept heures de route pout rejoindre Puno, 3 830 m d’altitude, bonnets, écharpes et gants s’imposent.La ville est tellement belle que l’appareil photo n’a pas quitté son étui.L’intérêt de la ville, c’est le départ pour les îles, le lac Titicaca.
Les îles Uros, fabriquées avec des roseaux. C’est impressionnant de voir des villages entiers construits sur un sol mou. Nous faisons escale comme de nombreux autres touristes. C’est l’attraction ! Alors nous avons très vite envie de partir même si les lieux sont insolites.
Léa se fait un nouvel ami !
Nous poursuivons au fil des chenaux étroits puis nous prenons le large direction l’île de Taquile; Une péruvienne, habitante de l’île, a fait la traversée avec nous. En arrivant sur l’île, elle nous propose de la suivre jusqu’à chez elle pour déjeuner. Elle nous parle de son île, de ses coutumes, de ses traditions, un moment agréable.
C’est que ça grimpe pour monter jusqu’à chez Carmen (à gauche de Léa).
Les locaux, lourdement chargés, nous dépassent tous.Il est bientôt midi, il fait chaud. La vue est splendide. Au loin, la cordilliera real bolivienne.
Carmen nous raconte la vie des habitants sur l’île, les codes vestimentaires, l’organisation et la gestion du village de façon communautaire, le tout en espagnol, mais curieusement nous suivons !
Photo de famille après le déjeuner ! Ils ne sont pas très grands les péruviens, il paraît que c’est l’altitude !?
Il faut déjà repartir, et c’est à regret que nous quittons Carmen sur la place du village.
La lumière sur les villages en roseaux est encore plus belle sur le retour.
Un homme à marier (selon les codes vestimentaires fraîchement appris !).
Voilà, nous quittons le Pérou demain mais nous n’en avons pas terminé avec le Lac Titicaca que nous allons explorer côté Bolivien.
El Peru, de Lima à Arequipa
Nouveau continent, beaucoup de changements à commencer par la langue. Notre premier contact avec la capitale ne nous rassure pas trop. Les mises en garde des autochtones nous donnent un sentiment d’insécurité. Il nous faudra atteindre la ville d’Ica pour nous sentir vraiment à l’aise…
LIMA
Un hôtel miteux, dans un quartier glauque, nous décidons de prendre un peu de hauteur, direction Miraflores. L’endroit n’est pas exceptionnel, beaucoup de boutiques de luxe, tout ce que nous aimons. Nous profitons quand même de la vue sur la mer.
Nous découvrons le centre historique de Lima (ville des Rois) classé au patrimoine de l’Unesco.
Les demeures coloniales espagnoles
La place des armées dont sont dotées toutes les villes du Pérou. Mais à Lima, outre la cathédrale, les beaux immeubles aux façades jaunes et les coursives en bois…
…le top, c’est la relève de la garde du palais présidentiel. Une heure de concert, avec bien évidemment « El condor » (on ne vous la refait pas !!).
Déjeuner dans un café dernière le palais royal, el Cordano. Véritable institution, tous les présidents sont venus s’y restaurer depuis 1905, alors pourquoi pas les anges ailés ?
Nous nous promenons un peu dans Lima mais la ville ne nous inspire pas davantage. Quelques rencontres futures nous font regretter ce passage trop rapide, dommage.
PISCO
Pisco, un nom que nous ne sommes pas prêts d’oublier !!
Pas pour son architecture, la ville est en ruine, le dernier tremblement de terre a fait des ravages.
Côte à côte, deux églises. A gauche, la première construction qui menace de s’effondrer. La seconde, à droite, construite après le séisme, le Bon Dieu n’attend pas.
PARACAS ET ILES BALLESTAS
Balade sur l’océan pacifique, direction les îles Ballestas. Au passage, nous découvrons le candélabre aux dimensions folles (180 m de haut sur 70 de large et une profondeur de 50 cm).
Au programme, otaries, pingouins, lions de mer, fous de bassan par milliers, … et pour finir ballet de dauphins !
ICA où comment passer aux choses sérieuses…
… la tournée des bodegas
Les espagnols implantèrent dans cette région des cépages originaires des canaries. C’est d’ici que l’eau de vie est issue. On lui donna le nom de Pisco qui était le port où l’eau de vie était embarquée pour l’Espagne.
Il ne reste plus qu’à déguster…



Dans cette jolie maison, le vignoble de Tacama. Si le cadre est beau, le vin que nous dégustons n’est pas à notre goût (nous restons polis !). Pourtant, on nous explique que des œnologues français œuvrent pour la fabrication de ce breuvage ! ?
L’oasis de Huacachina et ses dunes de sable propices aux descentes en surf. Nous nous contentons de la photo de ce petit coin de verdure au milieu du désert.
NAZCA, on s’envole
Grand moment que ce vol au dessus des lignes de Nazca.
Il faut quelques minutes pour s’habituer aux conditions du vol dans le coucou, puis pour repérer les lignes, le tout sans vomir son petit déjeuner !


Quel mystère que ces figures gravées à la surface de la pampa.
Nous vous laissons chercher le singe, le colibri, l’araignée, le pélican, l’astronaute, les triangles, les trapèzes, …
AREQUIPA
S’il y a un endroit où nous aimerions nous installer en Amérique latine, c’est bien Arequipa. Au pied du volcan Misti, à 2335 m, Arequipa est située dans les andes péruviennes. Nous prenons nos quartiers durant une semaine dans cette jolie ville.

Notre rue préférée, Pisco sour de choix.
L’occasion de prendre quelques cours d’espagnol, dans un cadre plutôt agréable.
Tous les jours, le colibri nous rend visite dans le jardin où nous prenons nos cours.
Nos enseignants, très méritants !

Au coeur d’Arequipa la Blanche, un « village » de femmes, le couvent Santa Catalina. Le temps d’une visite, nous sommes en Andalousie.
Filles de l’aristocratie coloniale, près de 500 dames logeaient dans des demeures en silar aux couleurs ocres et jaunes avec à leur service le personnel nécessaire, servantes et esclaves. La belle vie pour ces carmélites. Les temps ont changé, elles ne sont plus qu’une poignée et prononcent aujourd’hui leurs vœux de pauvreté.
CANYON DU COLCA où comment toucher le fond !
C’est en connaissance de cause que nous partons pour le trek dans le canyon du Colca.
3 jours de rando, des paysages magnifiques mais qui se méritent. Nous partons avec une équipe de cinq autres « jeunes » randonneurs, plus notre guide.
Là nous attendons que le condor passa !
Là on nous explique et nous regardons l’ampleur des dégâts…
et là nous devons y aller !
La première journée, un dénivelé de plus de 1000 m. Le canyon est très profond, les montagnes très hautes, les chemins étroits et abruptes, et nous, très fatigués.
L’hébergement rêvé après une journée comme celle-ci !
Et le dîner… la cuisine parle à elle seule !
Deuxième journée, l’aventure continue…

Nous traversons des villages perdus
En bas l’oasis où nous passerons la prochaine nuit. On aperçoit aussi le chemin du retour !

Hébergement… aéré, le coup de bambou pour la 2ème nuit, très fraîche, comme la piscine et la douche !
Lampe frontale, nous partons à 4h30 du matin ! Presque 2h de marche puis le soleil éclaire doucement les sommets. Un enchantement bien que l’ascension soit rude,… très très rude.
Là, c’est l’ARRIVEE ! Merci à toute l’équipe pour votre soutien dans cette belle aventure.
Un délicieux petit déjeuner au village avant de retourner à Arequipa, l’occasion de capturer des portraits.
Nous traversons encore des paysages grandioses, des cultures en terrasses.
Altitude : 5 000 m
Voilà, c’est fini pour cette partie. Nous partons pour Cuzco, impatients que nous sommes de retrouver nos filles.